
En résumé :
- Le service lifté n’est pas une solution défensive mais une arme tactique pour construire le point dès la seconde balle.
- Sa maîtrise repose sur une prise de raquette continentale et l’utilisation de toute la chaîne cinétique, des jambes jusqu’au bout des doigts.
- L’objectif est de générer un rebond haut et latéral qui pousse l’adversaire dans une zone d’inconfort, notamment sur son revers.
- Utilisé en première balle, il devient un outil de surprise redoutable, particulièrement efficace sur terre battue.
Ce bras qui se crispe au moment de frapper la seconde balle. Cette peur viscérale de la double faute qui vous pousse à « assurer » avec une balle molle, un simple « chip » au milieu du carré de service. Pour tout joueur de compétition, cette sensation est un véritable poison. Vous savez que vous offrez littéralement le point à votre adversaire, qui n’attend que ça pour décocher un retour gagnant et prendre l’ascendant. On vous a sûrement conseillé de « passer la balle », de sécuriser à tout prix. Mais si cette approche était le problème et non la solution ?
Et si la clé n’était pas de subir sa seconde balle, mais d’en faire une arme ? L’antidote à cette fébrilité n’est pas une balle plus lente, mais une balle plus travaillée, plus intelligente, plus dangereuse : le service lifté, ou « kické ». Oubliez l’idée d’une balle de sécurité. Pensez-y comme votre premier coup d’attaque, celui qui dicte la géométrie du point et place immédiatement le retourneur sur la défensive. C’est un changement total de philosophie : passer d’une logique de survie à une logique de construction.
Dans cet article, en tant que coach, je vais vous guider pas à pas pour transformer cette seconde balle angoissante en une véritable signature tactique. Nous allons décomposer la biomécanique du geste, de la poussée des jambes à la pronation de l’avant-bras, corriger les erreurs techniques les plus courantes comme la prise de raquette, et surtout, analyser comment et pourquoi ce service est un cauchemar pour vos adversaires. Préparez-vous à ne plus jamais servir votre seconde balle de la même manière.
Cet article est structuré pour vous accompagner dans votre progression, des fondamentaux biomécaniques jusqu’aux subtilités tactiques. Le sommaire ci-dessous vous permettra de naviguer entre les différentes étapes de votre apprentissage.
Sommaire : Maîtriser le service lifté pour dominer l’échange
- Le secret du service lifté est dans vos jambes (et votre dos)
- Pour lifter au service, vous devez changer votre prise de raquette
- Pourquoi le rebond d’un service kické est un cauchemar pour les retourneurs
- Apprendre le service lifté en 4 étapes : la méthode pour y arriver
- Le service lifté n’est pas qu’une seconde balle : comment l’utiliser en première balle pour surprendre
- Plat, slice, kick : comment le même geste de pronation peut créer trois services différents
- Le rebond qui tue : comment rendre votre balle imprévisible après l’impact
- Le secret du service des pros : maîtrisez enfin le geste de la pronation
Le secret du service lifté est dans vos jambes (et votre dos)
L’erreur la plus fréquente chez les joueurs qui tentent d’apprendre le service lifté est de se concentrer uniquement sur le bras. Ils essaient de « gratter » la balle avec une action forcée du poignet et de l’épaule, ce qui mène à des gestes inefficaces et un risque de blessure. La réalité, c’est que la puissance et l’effet d’un bon « kick » naissent du sol. Le service est une chaîne cinétique complète, un transfert d’énergie qui part de vos pieds, remonte par vos jambes et votre tronc, pour finalement exploser dans la raquette.
Oubliez la force brute du bras. Pensez plutôt à l’élasticité et à la coordination. La première étape est la flexion des genoux, qui accumule l’énergie potentielle comme un ressort. Ensuite, l’extension explosive vers le haut et vers l’avant propulse votre corps. Cette poussée verticale est cruciale, car elle donne le temps et la hauteur nécessaires pour frapper la balle dans un mouvement ascendant. Des études biomécaniques le confirment : entre 50% et 55% de la puissance totale du service provient de cette impulsion des membres inférieurs et de la rotation du tronc. Un service lifté sans l’engagement des jambes est condamné à être une balle molle et sans vie.
Pour développer cette base fondamentale, votre préparation physique doit cibler spécifiquement les muscles de cette chaîne. Intégrez ces exercices dans votre routine :
- Squat jump : Pour développer l’explosivité verticale (3 séries de 10 répétitions).
- Good morning au poids de corps : Pour renforcer toute la chaîne postérieure (dos, ischio-jambiers) qui stabilise le mouvement (3 séries de 15 répétitions contrôlées).
- Rotations du buste avec élastique : Pour améliorer la dissociation entre le haut et le bas du corps (3 séries de 20 rotations de chaque côté).
- Gainage dynamique : Pour garantir la stabilité et le transfert de force du tronc (3 séries de 30 secondes avec variations).
En travaillant ces aspects, vous ne musclez pas seulement votre corps, vous programmez le bon schéma moteur pour que le lift devienne une conséquence naturelle d’un geste fluide et complet.
Pour lifter au service, vous devez changer votre prise de raquette
Voici une vérité non-négociable : il est techniquement impossible de réaliser un vrai service lifté efficace sans une prise continentale, aussi appelée « prise marteau ». Beaucoup de joueurs de club, par confort ou par habitude, utilisent une prise plus fermée (type « eastern » de coup droit) pour servir. Si cette prise peut donner une sensation de puissance sur un service à plat, elle bloque complètement la mécanique nécessaire pour générer du lift. Elle verrouille le poignet et empêche la rotation naturelle de l’avant-bras (la pronation) qui est essentielle pour « brosser » la balle.
Adopter la prise continentale peut être déroutant au début. La raquette semble « ouverte » à l’impact, et on a l’impression de ne pas contrôler la direction. C’est une étape normale et indispensable. Comme le disait Pierre-Hugues Herbert à la FFT, « A part peut-être Boris Becker, on n’a jamais vu personne dans l’histoire du tennis frapper un ‘kick’ avec une autre prise ». Pour trouver cette prise, tenez votre raquette par le manche comme si vous teniez un marteau pour planter un clou. L’éminence de votre index doit se trouver sur le deuxième chanfrein du manche octogonal. C’est votre point de repère.

L’avantage de cette prise est qu’elle permet une liberté de mouvement maximale au niveau du poignet et de l’avant-bras. C’est cette liberté qui vous autorisera à accélérer la tête de raquette vers le haut et à travers la balle, de 7h à 1h si l’on imagine un cadran d’horloge. Au début, ne cherchez pas la puissance, mais la sensation. Sentez la tête de raquette passer sous la balle et remonter rapidement pour la faire tourner. La prise continentale est la clé qui déverrouille ce mouvement.
Persévérez avec cette prise même si c’est frustrant. Commencez par servir doucement, en vous concentrant uniquement sur la rotation de la balle. La vitesse et la précision viendront avec la répétition et la confiance.
Pourquoi le rebond d’un service kické est un cauchemar pour les retourneurs
Maintenant que nous avons posé les bases techniques, parlons tactique. Pourquoi le service lifté est-il si déstabilisant ? Tout réside dans la géométrie de son rebond. Contrairement à un service à plat qui fuse de manière prévisible, ou à un slice qui glisse et s’écarte latéralement, le service kické possède une trajectoire unique : il monte très haut après l’impact au sol et gicle sur le côté (vers la droite pour un droitier servant un gaucher, et vice-versa).
Ce rebond a deux effets dévastateurs sur le retourneur. Premièrement, il le force à frapper la balle bien au-dessus de sa zone de confort, généralement à hauteur d’épaule ou même plus haut. Frapper une balle puissante et précise dans cette position est extrêmement difficile pour la plupart des joueurs de club. Deuxièmement, la composante latérale du rebond l’oblige à se décaler, l’éjectant littéralement du court et ouvrant des angles béants pour votre coup suivant. C’est une arme de construction massive.
Cette stratégie est particulièrement redoutable contre certains profils de joueurs, comme le souligne l’expert du double Pierre-Hugues Herbert, connu pour la qualité de son kick.
Je l’utilise beaucoup contre les joueurs au revers à une main, car c’est plus difficile pour eux de retourner au-dessus de l’épaule.
– Pierre-Hugues Herbert, FFT – Conseils aux compétiteurs
En France, où le revers à une main est encore très présent chez les joueurs de club et où la terre battue accentue la hauteur du rebond, le service kické devient une arme tactique de premier choix. Vous ne cherchez plus seulement à mettre la balle en jeu, vous visez une zone d’inconfort précise pour provoquer une réponse faible de votre adversaire et vous installer confortablement à l’intérieur du court pour dicter l’échange.
C’est ce changement de mentalité qui fera toute la différence : votre seconde balle n’est plus un fardeau, mais une opportunité de prendre le contrôle du point dès le premier coup.
Apprendre le service lifté en 4 étapes : la méthode pour y arriver
Passer de la théorie à la pratique demande une approche structurée. Tenter de réaliser le geste complet d’un seul coup est la meilleure façon de se décourager. En tant que coach, je préconise une méthode progressive en quatre étapes, qui permet d’isoler chaque composante du mouvement avant de les assembler. L’objectif est de construire des sensations justes et de les automatiser. La clé n’est pas la force, mais le rythme et le relâchement.
Avant de commencer, gardez en tête une image : celle de lancer un chapeau par-dessus un mur très haut situé juste devant vous. Ce mouvement de bras, qui monte et brosse vers le haut, est l’essence même du service lifté. Vous devez chercher à reproduire cette sensation avec votre raquette. Il faut sentir la balle qui roule sur les cordes, sentir l’épaule qui monte vers l’oreille, et surtout entendre un son feutré et brossé, et non une frappe sèche et plate.
Suivez cette progression sur le court, en ne passant à l’étape suivante que lorsque vous vous sentez à l’aise avec la précédente. La qualité prime sur la quantité.
Votre plan d’action pour maîtriser le service kické
- Geste à blanc et métaphore : Sans balle, répétez 20 fois le geste du « lancer de chapeau par-dessus un mur ». Mémorisez ce chemin de raquette qui va de bas en haut et vers l’avant.
- Service à genoux : Placez-vous à genoux sur la ligne de carré de service. Cet exercice isole complètement le travail du haut du corps et vous force à brosser la balle vers le haut pour qu’elle passe le filet. Faites 3 séries de 10 services.
- Service debout sans sauter : Mettez-vous en position normale, mais servez sans décoller les pieds du sol. Synchronisez la légère poussée des jambes avec le mouvement du bras. Votre seul objectif est de trouver la sensation de « gratter » la balle.
- Intégration progressive du saut : Une fois que vous générez du lift de manière régulière, commencez à intégrer une petite impulsion verticale. Augmentez progressivement la hauteur du saut pour ajouter de la puissance et de la hauteur à votre service.
La patience est votre meilleure alliée. Ne brûlez pas les étapes. Le service lifté est un geste complexe qui demande du temps pour être intégré, mais les bénéfices tactiques en valent largement l’investissement.
Le service lifté n’est pas qu’une seconde balle : comment l’utiliser en première balle pour surprendre
Nous avons établi que le service lifté est la solution pour transformer une seconde balle fébrile en une arme de construction. Mais limiter son usage à la seule seconde balle serait une erreur stratégique. Intégrer le « kick » dans votre arsenal de premières balles est un moyen extraordinairement efficace de surprendre votre adversaire, de varier vos schémas de jeu et de gagner des points « faciles ».
L’adversaire est programmé pour s’attendre à une première balle rapide et puissante. En servant un kick, vous le prenez à contre-pied. Le temps de réaction est différent, la hauteur du rebond est inattendue, et sa position de retour, souvent plus proche de sa ligne, devient un handicap. Le résultat est souvent un retour court ou une faute directe. Cette variation est particulièrement payante sur les points importants. De plus, les analyses tactiques montrent que son efficacité est décuplée sur terre battue, une surface qui pardonne moins la vitesse pure et récompense les effets.
Pour comprendre l’intérêt tactique, comparons objectivement un service kické à 150 km/h et un service plat classique à 180 km/h en première balle.
| Critère | Service Kick 150 km/h | Service Plat 180 km/h |
|---|---|---|
| Pourcentage de réussite | 75-80% | 55-60% |
| Hauteur de rebond | Épaule ou plus | Hanche |
| Zone de frappe adverse | Inconfortable (haute) | Zone de confort |
| Efficacité sur terre battue | Très élevée | Moyenne |
| Surprise tactique | Élevée en 1ère balle | Faible (attendu) |
Le tableau est sans appel : le kick offre un ratio sécurité/dangerosité bien supérieur. L’utiliser en première balle n’est pas un aveu de faiblesse, c’est une démonstration d’intelligence tactique. Alternez entre plat, slice et kick pour rendre votre mise en jeu totalement imprévisible.
Plat, slice, kick : comment le même geste de pronation peut créer trois services différents
L’un des secrets des grands serveurs est leur capacité à masquer leurs intentions. Ils utilisent une motion de base très similaire pour produire trois effets radicalement différents : plat, slicé, et kické. Cette capacité à déguiser le service repose sur une mécanique commune et des ajustements subtils au niveau du lancer de balle et de la zone d’impact. Le mouvement clé qui unit ces trois services est la pronation naturelle de l’avant-bras.
Imaginez que votre geste de service est le même jusqu’au sommet. La différence se crée au tout dernier moment, en fonction de l’endroit où vous lancez la balle et de la façon dont la raquette la « traverse ».
- Pour un service à plat : Le lancer est légèrement devant vous, dans le court. Vous frappez la balle en plein centre, comme avec un marteau, pour un transfert d’énergie maximal vers l’avant.
- Pour un service slicé : Le lancer est légèrement sur votre droite (pour un droitier). Vous « coupez » la balle sur son côté, comme si vous la brossiez de 3h à 9h, pour lui donner une rotation latérale.
- Pour un service kické : Le lancer est légèrement derrière votre tête, voire au-dessus de votre épaule gauche (pour un droitier). Vous frappez la balle dans un mouvement ascendant, en la brossant de bas en haut (de 7h à 1h), pour lui imprimer une rotation vers l’avant et latérale.

Ces trois effets sont rendus possibles par le même mouvement de pronation qui permet à la tête de raquette d’accélérer et de frapper la balle sous différents angles. Pour développer cette polyvalence, il faut travailler le relâchement du bras et automatiser ce mouvement. Voici quelques exercices :
- L’exercice du « lancer de frisbee » : Sans raquette, mimez le geste pour sentir la rotation naturelle de l’avant-bras.
- Laisser tomber la tête de raquette : En position armée, relâchez le poignet et laissez la gravité initier la descente de la raquette dans votre dos.
- Service contre le grillage : Placez-vous près d’un grillage et servez doucement. Votre raquette doit arriver avec la tranche vers le grillage et tourner (pronation) au dernier moment pour présenter les cordes à la balle.
En maîtrisant ces variations à partir d’une motion unique, vous laissez votre adversaire dans l’incertitude la plus totale jusqu’au dernier instant.
Le rebond qui tue : comment rendre votre balle imprévisible après l’impact
La qualité d’un service ne se juge pas seulement à sa vitesse ou à sa trajectoire aérienne, mais surtout à son comportement après l’impact au sol. C’est là que la physique des effets entre en jeu et crée l’imprévisibilité. Le lift et le slice, bien que tous deux des services à effets, interagissent avec le court de manière radicalement opposée, ce qui en fait des armes complémentaires redoutables.
Le service lifté, avec sa forte rotation vers l’avant (topspin), a tendance à « mordre » le court. L’effet agit comme une roue qui accélère au contact du sol. Il en résulte un rebond qui non seulement monte très haut, mais qui semble aussi accélérer après l’impact, surprenant le retourneur qui s’attend à une décélération. À l’inverse, le service slicé, avec sa rotation latérale (sidespin), a un comportement très différent. La balle a tendance à rester basse et à « glisser » sur la surface, déviant brusquement de sa trajectoire initiale. Ce phénomène est particulièrement marqué sur les surfaces rapides ou sur gazon.
Une experte en biomécanique du tennis, Caroline Martin, résume parfaitement cette interaction dans sa thèse. En analysant les forces en jeu, elle explique qu’une balle très liftée ‘s’agrippe’ au court avant de sauter, alors qu’une balle slicée ‘glisse’ dessus. Cette distinction est fondamentale pour vos choix tactiques. Sur une terre battue lente et sèche, un kick haut sera dévastateur. Sur un court en dur rapide ou en salle, un slice extérieur très bas et fuyant peut s’avérer encore plus difficile à retourner.
Votre objectif est de maîtriser ces deux types de rebond pour vous adapter à la surface, aux conditions de jeu, et surtout, aux faiblesses de votre adversaire. Observez-le : est-il plus gêné par les balles hautes ou par les balles basses et fuyantes ? Votre service devient alors un outil de diagnostic et d’exploitation.
En variant intelligemment entre ces deux effets, vous ne laissez aucun répit au retourneur, le forçant constamment à s’adapter et à jouer des balles dans des positions inconfortables.
À retenir
- Le service lifté est avant tout une arme tactique offensive, et non une simple balle de sécurité défensive.
- La maîtrise technique repose sur deux piliers non-négociables : la prise continentale et l’engagement de toute la chaîne cinétique, des jambes à l’épaule.
- L’efficacité du kick vient de la géométrie unique de son rebond (haut et latéral), qui vise à placer systématiquement l’adversaire en zone d’inconfort.
Le secret du service des pros : maîtrisez enfin le geste de la pronation
Si l’on devait isoler un seul mouvement qui sépare les serveurs amateurs des experts, ce serait la pronation de l’avant-bras. C’est un geste souvent mal compris et mal enseigné, que beaucoup de joueurs essaient de forcer, créant de la crispation et limitant leur potentiel. La pronation n’est pas une action de torsion volontaire. C’est la conséquence naturelle et fluide d’un bras relâché qui accélère à travers la balle.
Biomécaniquement, c’est un mouvement incroyablement puissant. Des analyses montrent que la pronation et la rotation interne de l’épaule contribuent jusqu’à 40% à la vitesse finale de la tête de raquette. Tenter de servir sans ce mouvement, c’est comme essayer de lancer une pierre sans déplier le bras : vous perdez l’essentiel de l’effet de levier et de la vitesse. C’est ce qui explique pourquoi les joueurs qui utilisent une prise de coup droit pour servir plafonnent rapidement en termes de vitesse et d’effets.
Le déclic se produit lorsqu’on cesse de vouloir « faire » la pronation et qu’on la laisse « se faire ». Comme le formule la spécialiste en biomécanique Caroline Martin, le concept est essentiel à intégrer.
La pronation n’est pas une action de torsion volontaire mais la conséquence d’un bras relâché qui accélère.
– Caroline Martin, Biomécanique du service – Sport & Formation
Pour ressentir ce relâchement, l’un des meilleurs exercices est celui de la « raquette qui tombe ». En position armée, détendez complètement votre poignet et votre avant-bras, et laissez la tête de raquette descendre naturellement dans votre dos sous l’effet de la gravité. Ce simple mouvement prépare la boucle correcte et enseigne à votre bras à ne pas être contracté. La pronation suivra alors naturellement lors de la remontée explosive vers la balle. C’est le geste final qui libère toute l’énergie accumulée.
Maintenant que vous disposez de toutes les clés techniques et tactiques, il est temps de les mettre en application. Prenez votre raquette, un panier de balles, et commencez à transformer votre service sur le court.